La non-volatilité des édulcorants et risque de dégradation
En 2017, la profession commence à s’interroger sur l’utilisation du sucralose dans les e-liquides suite à des études parues sur la toxicologie de cette molécule. Le sucralose, chauffé et additionné de glycerol, se dégrade en dérivés chlorés cangérigènes, les chloropropanols (3-chloro-1,2-propanediol).
En 2019, VDLV par l’intermédiaire de son laboratoire de recherche Ingésciences, publie une étude démontrant la toxicité de la molécule sucralose dans les e-liquides. S’ensuit une longue phase ou les fabricants cherchent des solutions pour remplacer la molécule dans leurs compositions.
Depuis, bien qu’il reste encore des e-liquides composés de sucralose (ce dernier n’est pas interdit dans la fabrication des liquides), de nombreux liquidiers français ont banni cette molécule de leurs recettes. Selon une étude, en 2020, 12% des e-liquides vendus en France en contenait toujours, mais on constate depuis un retour en force de la sucralose dans les liquides.
Le sucralose, quand il a été ôté a été remplacé par d'autres additifs sucrants, comme le néotame. Mais celui-ci peut se dégrader en nitrosamines (molécules cancérigènes également).
Bien évidemment, le risque pour la santé est toujours bien plus délétère avec une cigarette de tabac qu’avec un e-liquide édulcoré. Le bénéfice risque est toujours à l’avantage de la vape s’agissant d’un fumeur. Il est donc préférable, en terme de santé, de vapoter sur un liquide sucré que de fumer. Mais il est aussi préférable de vapoter un e-liquide ne contenant pas d’additifs.
Concernant un non-fumeur, il est clairement établi que la vape n’atteint pas et n’atteindra jamais 100 % d’innocuité. Le mieux reste donc de ne pas vapoter et de ne surtout pas fumer.